Puno - Cusco

Publié le par Blandine

 

 

Dimanche 20 février 2006

Après une bonne nuit de sommeil (enfin ça dépend pour qui ...), trois courageux se sont désignés pour aller chercher les petits déjeuners (les seuls non malades levés), sous une pluie battante. A 9h, coup de speed, on nous annonce que le bus nous attend pour partir sur les îles Uros (il ne manquait apparemment plus que nous).

Résultat des courses : 30 minutes d'attente sur notre "sublime" bateau.



Visite 
 100 % touristique (on est vraiment passés pour des Américains), néanmoins, le paysage est indescriptible et les rencontres enrichissantes. Reste à savoir comment garder le contact avec cette population éloignée de tout. Pas de téléphone, les îles sont reliées à Puno via des barques d'ailleurs. Mais l'une des familles a un fils étudiant ayant accès à Internet alors un espoir persiste ...

  
Enfants des îles de los Uros sur le Lac Titicaca 
  

Cet après-midi, quartier libre avec tentative d'insertion des sublimes photos prises ces derniers jours. Mais il faut patienter encore un peu, les connexions sont aussi fiables que la ponctualité des bus locaux ;-)

Lundi 21 février 

Pfffff, dur dur le réveil. Il est 6h du matin, les malades ont du mal à se lever, les autres également ... Nous n'avons pas le temps de déjeuner, on descend les sacs et direction la gare. Et là, Ô joie qui s'offre à nous : 40 minutes d'attente à l'unique guichet où la machine d'édition des billets est tombée en panne (ben oui sinon ce n'est pas drôle). Finalement, on est autorisés à monter dans le train (c'est le seul de ce début de semaine) et on paiera nos billets pendant le voyage. Coup de peur au moment de monter dans le train : on nous confisque nos passeports ET nos bagages, qui partent dans un wagon spécifique. Cependant le train est bien parti à 8h pétantes !

Et nous voici partis pour 10h de train, une routine pour nous maintenant ...

Ca passe même presque trop vite. Pour le coup, nous sommes arrivés à Cusco frais et dispos pour une fois. Sauf que notre contact pour le logement de la nuit n'est pas là. Un coup de guide du routard et deux taxis plus tard, nous débarquons chez notre contact (le cousin de Juan, un ami Péruvien vivant en Ile de France).

Ce dernier devait nous loger chez lui mais nous sommes sept et ça fait juste sur les paillasses prévues donc il nous mène jusqu'à un hostal voisin. Notre première nuit vraiment roots ! On s'explique : décontamination des lits avec "insect écran", matelas composés (ou décomposés ...) de matière non identifiée, propreté juste moyenne, draps ultra délavés et jet de douche qui vise : dehors (attention à ne pas s'électrocuter). Pratique mais ça fait sourire et cela fait partie de notre voyage !

Nous n'oublierons jamais ce merveilleux feuilleton qui résonne dans nos oreilles, en provenance de la cour intérieure, volume 36/38, et ce, jusqu'à 23h ...


Ici, à mi-parcours du trajet Puno-Cusco, lors du changement de chauffeur

Mardi 22 février

Le lendemain, donc ce matin, après 7h de calme (bien mérité tout de même), réveil obligatoire pour tout le monde en radio ... Ouuuh làà, c'est deux heures avant l'heure prévue (6h du matin donc, pour ceux qui suivent).

On refait nos sacs car pas question de passer deux nuits dans ce charmant hostal et nous partons pour "El buen pastro" pour le petit déjeuner. Enfin, je précise, un vrai petit déjeuner à l'européenne qui nous manque un peu ... Au menu : chocolat ou café bien chaud et viennoiseries !

Bien requinqués, nous repartons en direction de la maison de Christian, notre autre contact à Cusco, qui nous attend pour les nuits suivantes. Et là, quelle surprise, nous tombons sur la Casa Osiris, une charmante maison très agréablement fleurie et bien entretenue. En plus d'un prix dans nos possibilités, c'est sûr, on s'installe !

A peine avons-nous posé nos sacs, nous partons avec Christian pour Chinchero, où il travaille au sein d'une association nommée Adehpri. Elle est spécialisée dans le développement de la communauté. Là nous avons rencontré Leandro et son équipe qui nous a emmené au coeur du pays, à la rencontre des familles, constater les objectifs et conséquences des projets d'agriculture biologique sous serre (tomates, salades, choux, fraises délicieuses, concombres), d'élevage de cochons dinde et de tissage.

La formation et l'accompagnement des familles dans ces domaines permet de diversifier leur alimentation et de leur apporter une source de revenus complémentaire.

Ensuite, nous nous dirigeons vers le collège rénové où les garçons sont poussés par les filles pour une partie de football contre les locaux qui nous accueillent si gentiement.

Il faut cependant préciser que nous sommes à 3800 mètres d'altitude et que le moindre effort se fait tout de suite ressentir -par nous surtout- Le résultat est sans appel. Les hommes sont restés 3 minutes chacun sur le terrain et ont bien du mal à récupérer ... Ils crachent leurs poumons !

Nous redescendons ensuite tranquillement dans la ville (à 7 dans un taxi en plus du chauffeur), nous dejeunons a 16h puis quartier libre que vos dévoués membres mettent a profit pour vous...le blog est enfin mis a jour...  La preuve, la presidente y bosse ! 

Il faut bien vous écrire ...

 
Ici notre dîner devant une jolie petite place de Cusco, cela fait partie de nos coups de coeur, déambuler entre une architecture Inca, les vendeurs à la sauvette qui ne vous lachent pas (hein Philippe) et le plaisir des yeux et des papilles.

  

Vous découvrez la place des armes (il en existe dans chaque ville), une splendeur la nuit comme le jour.

Bisous.

Publié dans Sol & Sud au Pérou

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